Test : Crazy Taxi: Fare Wars (PSP)

En 1999, les salles d'arcade accueillent un ovni : Crazy Taxi, un jeu de caisses explosif à base de chauffeurs de taxi grave branchés, d'une bande son grave typée et d'un environnement grave ouvert et bien agencé ! Le tout sur du Offspring qui balance... comment résister ? Depuis son adaptation en 2000 sur Dreamcast, deux autres volets sont sortis sur cette machine, puis sur PS2, GameCube et même sur Xbox. Comblant le vide sur portable (si l'on rejette l'épisode GBA) ce Crazy Taxi Fare Wars sur PSP trouve Hardware à son pied pour sa tant espérée conversion. Et c'est Sniper Studios qui s'y colle : En voiture Simone !

2 pour le prix d'1

Pour les agriculteurs issus du Lot ou les conducteurs de bus lillois, un rappel s'impose : Crazy taxi c'est : mener un client le plus rapidement possible à sa destination, en prenant un max de risques pour gonfler ses pourboires. Cette compilation PSP regroupe en fait Crazy Taxi et Crazy Taxi 2 sortis respectivement en 2000 et 2001 sur Dreamcast. C'est donc logique que je vous propose 2 tests en 1 !

Crazy Taxi 1 : Il propose 5 modes de jeu dont un mode Arcade qui se divise en 4 : règles d'arcade, travaille 3 minutes, travaille 5 minutes et travaille 10 minutes, idem pour le mode Original. Viennent ensuite le mode multijoueur (nouveauté) et le mode Crazy Box.

Dans les modes Arcade et Original, le principe du jeu est simple : amener le plus de clients possible à destination et se faire un maximum d'argent. Si vous n'êtes pas pressé, les règles d'arcade vous conviendront parfaitement. Si vous préférez les parties rapides, adaptez le jeu à votre planning en optant au choix pour une course de 3, 5 ou 10 minutes. Du côté des options, on peut s'amuser à paramétrer le temps, le traffic de la circulation et la possibilité de déverrouiller ou non les bonus. Le résumé de vos performances est disponible dans le menu Records.
Le mode Crazy Box correspond à une série de défis que le joueur doit relever et qui l'aideront à maîtriser toutes les petites subtilités de la conduite. Exemple de défi : crever tous les ballons en un temps limité, faire un saut de telle longueur, lancer une balle de golf le plus loin possible, etc .... Principale nouveauté de cette édition : le mode multijoueur. Limité à deux joueurs seulement, en Ad-hoc ou chacun son tour sur la même console, il vous permet de vous affronter en time trial ou en compétition grâce au mode c-r-a-z-y où le premier joueur qui réussit à réunir toutes les lettres perd la partie. Une petite nouveauté bien maigre donc qui plaira tout de même aux joueurs avides de compétition.

Crazy Taxi 2 : Le deuxième volet de la franchise reprend la même recette que le premier. On retrouve donc le mode Around Apple et Small Apple, soit les équivalents des modes Arcade et Original. La Crazy Pyramid reprend le principe de la Crazy Box, et le mode multijoueur est toujours présent, toujours limité à deux joueurs et toujours en Ad-hoc ou chacun son tour. Le mode Replay est le seul mode supplémentaire de ce deuxième portage. On peut enregistrer une partie en choisissant le point de départ, le chauffeur et aussi la musique. Une fois la partie finie, vous pourrez tranquillement admirer vos exploits sous tous les angles tel un cinéaste mégalo. Concernant la jouabilité, la prise en main immédiate : on accélère avec le R, on freine avec le L. La touche Carré sert à prendre en compte un client et à valider l'arrivée à la destination, le rond permet d'enclencher la marche arrière ou avant alors que le triangle sert à klaxonner ou à effectuer un Crazy Hop dans Crazy Taxi 2. Signalons la petite difficulté d'apprentissage au Crazy Boost, sur les touches de la PSP.

Rejouer à Crazy Taxi 1 et 2 (surtout le 1 : Quelle nostalgie !) partout même dans le train et les chiottes... c'est du pur bonheur, et on s'éclate grave à reparcourir cette ville hybride entre New York et San Francisco, à travers ses dénivelés impressionnants, ses tramways qui tombent toujours mal, ses voies de métro sous-terraines. Le titre est réellement proche à la version Dreamcast, avec il est vrai, ses petits défauts occasionnels de chute de frame rate, et de mélange de polygones. Visuellement ce qui s'affiche à l'écran est très joli sur nos chtites PSP, très coloré et plutôt fluide dans l'ensemble, même si les textures ne sont pas toutes superbes. Les fans de première heure regretteront également l'absence des licences dans le jeu, du style le fast food " KFC", la boutique de fringues " Levis Co ". Autre défaut, le titre est moins fluide et moins nerveux que sur Dreamcast, mais bon le fun est bien présent.

Niveau bande son vous serez sûrement déçu de l'absence du groupe de punk rock américain, mais d'autres musiques, dans le même style, sont tout de même là pour dynamiser les courses. Si vous n'êtes pas branché rock (genre pourtant adapté à ce titre), il est possible d'importer ses propres musiques dans le jeu, le top.

En résumé, Sega par l'intermédiaire de Sniper Studios, a réussi son pari en adaptant Crazy Taxi sur PSP. Bien loin du volet Game Boy Advance (pourtant techniquement surprenant à l'époque) on est ici en présence d'un portage réussi des versions Arcade/Dreamcast. La diversité des situations fait que l'on s'ennuie très rarement et que l'on peut passer des heures sur le jeu. L'implémentation de parties rapides de 3, 5 ou 10 minutes est une très bonne idée. Enfin, l'essence même de ce titre ne peut que vous rappeler les heures de Gloire de la défunte Dreamcast, et les heures de plaisir associées à ses jeux de qualité. Cette seule raison justifie une note supérieure à un petit 7/10, qui aurait été on ne peut plus honnête.

Verdict

8

Points forts

  • Identique à la version Dreamcast
  • Crazy sur portable, le pied !
  • Graphiquement très agréable
  • Toujours aussi fou

Points faibles

  • Plus d'Offspring
  • Les dérapages délicats
  • Durée de vie
  • Peu de nouveautés
Avis des joueurs :
Note moyenne Nb avis
Playstation Portable 9.0 3

Commentaires

Pas de Offspring et de pubs. Dommage tout de même. Du Bad Religion? ^^ Je sais ce qu'il me faut sur next gen! :D

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