Reportage : le SEGA Fes 2019

Le troisième SEGA Fes vient tout juste de se terminer avec son lot de surprises et peut-être de déceptions aux yeux de certains.
Si on compare cette édition à la précédente alors oui, elle est un cran en dessous niveau annonces, mais ce n'est pas pour autant scandaleux, d'autant plus que SEGA misait beaucoup sur le nouveau Sakura Taisen et la Mega Drive Mini et a en plus offert un cadeau d'une valeur inestimable aux fans en faisant revivre la légende Segata Sanshiro le temps d'un soir !

Avant la venue du CEO Haruki Satomi, on commence avec la superbe vidéo intitulée « SEGA Group Mission Movie » je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne je la trouve particulièrement réussie (ce n'est pas une nouveauté mais je voulais le souligner) :

Donc voilà enfin Monsieur Satomi sur scène dans son beau costume. Après les salutations d'usage, il commence par montrer les jeux fêtant leur anniversaire cette année. Avec en premier lieu, un titre un peu anecdotique pour nous (s'adressant aux fillettes), « Oshare Majô Love and Berry » qui fête ses 15 ans.

Plus dans nos cordes, Shenmue, Crazy Taxi, Space Channel 5, Virtua Tennis, Samba de Amigo, ainsi que Derby Owners Club (cherchez l’intrus) quant à eux fêtent leurs 20 ans :coupdevieux:
Il en a profité pour préciser qu'il n'y aura malheureusement pas pour autant d’événements spécifiques.

Et pour finir, c'est aussi les 25 ans de Daytona USA, Virtua Fighter 2 et de la magnifique Saturn ! Saturn mise à l'honneur avec le pad géant ainsi que l'exposition Sakura Taisen, et bien entendu la venue de Segata Sanshiro qui d’après le CEO, semblait être chaud patate à l’idée de faire son retour d'un soir !

Ensuite, il a évoqué les 60 ans de l'entreprise en 2020 (oui elle a plus, mais dans sa forme actuelle elle va avoir 60 ans). N'ayant rien fait pour les 50, ils pensaient faire des événements dans le monde entier et aussi donner un coup de power up au SEGA Fes tel qu'on le connaît. Bref, on peut en attendre de bonnes choses.

En parlant de 2020, c'est aussi les Jeux Olympiques non ? Moment idéal pour annoncer les jeux, mais avant d'en voir le premier trailer, la mascotte Miraitowa arrive sur scène pour tenir compagnie au président.

Ce trailer nous montre donc brièvement les jeux avec en guest Monsieur Yoshinobu Miyake, médaillé d'or en haltérophilie aux JO de Tokyo en 1964.

Ensuite Sonic et... Mario arrivent sur scène pour une petite séance photo. Même Monsieur Satomi s'amuse de voir le personnage de Nintendo dans un événement SEGA.

Mega Drive Mini modèle 2

Le CEO disparaît quelques minutes avant de revenir habillé plus cool avec le t-shirt du SEGA Fes. Et il commence par s'excuser concernant la présentation de la Mega Drive Mini en 2018 lors de laquelle il annonçait fièrement une mise en vente pour la fin de cette même fin d’année.
Mais l'attente suscitée au Japon et surtout à l’étranger leur a mis la pression et afin de ne pas décevoir une telle attente ils ont décidé de jeter ce premier modèle pour tout recommencer !

Ensuite, le CEO la prend et comme il le dit lui-même, la machine fait la taille d'une main alors que le controller fait la taille d'origine. On enchaîne sur le prix, 6980 yens avec 1 pad et 8980 avec 2 (prix hors taxes) ainsi que la date de mise en vente fixée au 19 septembre 2019.
Petite surprise quant au fait de voir les modèles occidentaux reprenant le look d'origine en fonction des pays avec une date de mise en vente identique à la japonaise.
Aucune trace des pads par contre, j'ai eu beau poser la question pour savoir ce qu'il est en était et faire venir 4 ou 5 personnes différentes, personne ne pouvait me répondre. Au final, une personne bien placée m'a dit que la présentation se fera plus tard mais pas par eux (depuis, on sait qu'il s'agit du pad 3 boutons).
Et pas de réponse quant au fait de pouvoir utiliser les pads sur PC et inversement, sur le fait d'utiliser d'autres pads sur la Mini. La machine est alimentée en USB (pratique) et sera accompagnée de 40 jeux différents par région.

Au Japon on peut déjà noter des surprises dans les 10 premiers titres annoncés avec par exemple la présence de Vampire Killer.

La liste pour l'instant connue est la suivante :

  • Sonic the Hedgehog 2
  • Puyo Puyo Tsu
  • Shining Force
  • Vampire Killer
  • Wrestleball
  • Gunstar Heroes
  • Comix Zone
  • Rent A Hero
  • Space Harrier II
  • Madou Monogatari I

 

Il n’était malheureusement pas autorisé de prendre dans les mains la console mais on pouvait au moins la regarder de près et la prendre en photo. Par contre, elle était jouable ! On pouvait essayer tous les titres durant le temps imparti et première constatation, le rendu est superbe ! Le menu est clair et agréable et accessible à tout moment avec la touche Mode afin par exemple de sauvegarder. Ça sent le travail particulièrement bien fait, un vrai plaisir.

Et l'autre élément important, le pad ; aucune critique possible, il s'agit du même que celui d'origine, sensation comprise (bon ok, il faudra mettre les 2 côte à côte afin d'en être certain). Franchement, moi qui ne pensais pas la prendre, j'ai changé d'avis en quelques minutes, je la veux !

Et pour finir avec cette présentation, Shin Sakura Taisen ! Enfin ! D'ailleurs, le boss s'est de nouveau excusé sur le fait de ne pas avoir pu communiquer quoi que ce soit sur le jeu depuis son annonce il y a 1 an. Mais on l'excuse sans soucis puisque pour compenser, il est venu avec une magnifique nouvelle qu'est la date de sortie bien plus rapide qu'on aurait pu l'imaginer : Shin Sakura Taisen c'est pour cet hiver ! Et encore plus surprenant, la sortie au printemps 2020 en occident !

Le CEO s’éclipse pour laisser place au producteur, Monsieur Takano, afin de présenter plus en détail le jeu. Alors première constatation, le character designer n'est plus Kốsuke Fujishima, il s'agit de Tite Kubo, le chara-designer de Bleach. Alors dans l'ensemble je trouve le look des personnages assez sympa, mais 2 des filles de la troupe on des seins ridiculement surdimensionnés, j'ai un peu de mal avec ça en 2019, je dois être un vieux con.

Nous allons incarner un certain Kamiyama Seijuro et on aura sous nos ordres une nouvelle héroïne au doux nom de Sakura Amemiya. Et cette fois, il ne semble pas y avoir de gamine pénible comme Iris, excellente nouvelle. Mis à part les poitrines énormes, l'ensemble est plutôt pas mal du tout et semble bien parti pour succéder aux précédents épisodes dans de bonnes conditions.

Le compositeur Kohei Tanaka (gauche) et le scénariste Jiro Ishii (droite) ont aussi fait une apparition sur scène.

Il est à noter que Monsieur Tanaka semblait extrêmement heureux de pouvoir enfin retravailler sur cette série, on pouvait très nettement ressentir son émotion et son enthousiasme, un très beau moment. On a d'ailleurs pu entendre de sa bouche que SEGA l'a contacté il y a plus de 2 ans pour reprendre du service et que sa première réaction a été de leur serrer la main en les remerciant d'avoir enfin cette opportunité.
Par la suite, lorsque le jeu fut annoncé en 2018, il a dû pendant tout ce temps ronger son frein afin de ne pas vendre la mèche, alors que beaucoup lui demandaient si c’était lui qui travaillait sur la musique, et ce samedi 30 mars, il a enfin pu se délester de ce fardeau.
Il a fait savoir que son travail était déjà fini à 100% et qu'il avait fait plus de 50 musiques pour les BGM, 40 pour les cinématiques, et chaque personnage a son thème mais il ne pouvait pas en dire plus. Et il a fait en sorte de répondre aux attentes des fans de la première heure ainsi qu'aux nouveaux joueurs.

Image
Project-Sakura-Wars-3.jpg
 

Monsieur Ishii quant à lui, a été contacté il y a plus de 3 ans avant le printemps, le staff de SEGA lui a fait savoir leur intention de faire revivre Sakura Taisen, et lui ont demandé des idées pour le projet.
Il a alors fallu entre 6 mois et 1 an, et on a alors contacté Monsieur Tanaka pour la musique. Monsieur Ishi, en voyant l'enthousiasme du staff de SEGA, dont des personnes des épisodes d'origine, des personnes de confiance, il a accepté de s'embarquer sur ce projet avec la certitude que ce jeu ne trahirait pas l’œuvre d'origine.
Ils semblent tous déborder de confiance et ça fait plaisir ! Parce que mer** quoi, enfin un nouveau Sakura Taisen, une si longue attente qui s'annonce récompensée, c'est une chose vraiment rare, moi aussi je suis confiant.

Tout ce beau monde réuni en fin de présentation pour une belle photo souvenir :

Et comme l'an dernier, Haruki Satomi pose avec les chanceux ayant pu avoir une place afin d'assister à la conférence, tous sont repartis avec un beau t-shirt et une belle serviette (pas la presse hein, ne soyez pas jaloux) :

Une fois cette présentation terminée, on file au rez-de-chaussée (on était au sous-sol), lorsqu'on arrive devant le bâtiment, première chose qu'on voit, le logo géant :

Comme l'an dernier, la grosse attraction était le Mega Ufo Catcher, un humain remplace la pince traditionnelle mais le contrôle reste le même, les chanceux pouvaient repartir avec une peluche Sonic ou un t-shirt par exemple, et plein de junk food.

Merci mademoiselle SEGA de prendre la pose rien que pour nous :

Et en mouvement:

L'autre attraction était sans conteste le pad géant Saturn (l'an dernier c’était celui de la Mega Drive), on pouvait s'essayer à 3 jeux différents en fonction des heures, Fighters Megamix, Dynamite Deka, et Sakura Taisen Columns.

Quelques accessoires de la 32 bits:

J'en ai déjà parlé plus haut, le stand de la Mega Drive Mini permettait de s'y essayer durant un laps de temps limité. On pouvait la voir dans une vitrine aux côtés de sa légendaire grande sœur :

Toujours du monde pour s'y essayer:

Encore plus que l’année précédente, la foule était assez impressionnante, faire la queue prenait vraiment du temps, pour faire mes achats par exemple, j'ai dû attendre au moins 45 minutes. Certains pourraient penser que c'est du temps perdu, mais c'est grâce à cela que j'ai pu rencontrer... Takenobu Mitsuyoshi et échanger quelques mots ! Le pied ! Il a d'ailleurs un message juste pour vous :

Ce gars est génial, il n'y a pas d'autres mots !

Pour parler de mes achats, je n'ai pris que le socle manette Saturn avec Segata Sanshiro dessus pour marquer le coup et du café Hiroshi Fujioka, car le monsieur aime le bon café, j'ai pu en déguster un dans ma tasse Dreamcast depuis ;)

Je vous rassure, le choix était vaste, il y en avait pour tous les goûts, vous auriez pris quoi si vous aviez été sur place ?

Phantasy Star Online 2 est presque toujours présent dans les salons SEGA :

Team Sonic Racing un peu présent avec 2 bornes, mais niveau timing je n'ai pas eu le temps de faire la queue :

Voilà pour le rez-de-chaussée, on passe au premier étage et ses expositions Sakura Taisen et Atlus.

Pour Sakura Taisen, un stamp Rally destiné aux collectionneurs nous faisait longuement faire la queue afin d'apposer l'effigie des 4 héroïnes des différentes séries incluant la petite nouvelle Sakura Amemiya. J'ai moi aussi perdu mon temps à attendre afin de les réunir :

Plein de croquis mais tous interdits d’être pris en photo, par contre pour le reste de l'exposition, pas de soucis, je vous laisse apprécier tout cela :

Un petit espace pour jouer un peu à la série sur des Sakura Taisen Dreamcast faisait son petit effet :

Le reste de l’étage se penchait sur Atlus, un mur présentant tous leurs jeux, un petit espace avec une Dreamcast, une Saturn, un Game Boy et un Virtual Boy afin d'essayer quelques-uns de leurs anciens jeux. Et même un Purikura réalisé en collaboration avec SEGA il y a bien longtemps.

Les uniformes scolaires des héros de Persona :

Differentes choses pour l'exposition et aussi un temple pour faire son petit vœux et écrire un souhait à l'intention d'Atlus sur une plaque en bois (Ema) et on peut constater le talent des fans :

Il y avait un (très petit) espace pour un live avec un DJ mais bon j'ai passé mon tour (1 journée c'est juste...). Et aussi un espace pour une photo en compagnie d'un Persona mais ici aussi une longue attente, 60 minutes lorsque j'ai voulu entrer dans la file, mais ayant déjà dépassé mon quota de patience pour cela, et je suis parti ailleurs.

Le bouquet final du samedi était donc sans conteste la « célébration de la Saturn ».
Cet événement durant 1h30, je ne vais pas le retranscrire intégralement évidemment.
J'ai donc fait une petite sélection de quelques passages avec parfois, des anecdotes plutôt succulentes.

Pour attaquer cette première heure, on accueille dans un premier temps un ancien rédacteur en chef chez Famitsu, Katsuaki Katố (casquette) et un ancien rédacteur en chef chez Gamemaga et ancien rédacteur pour SEGA Saturn Magazine, Kốji Umeda (veste AM2).

Rapidement, arrivent Hideki Okamura (gauche), executive manager et COO de SEGA, ainsi que Tadashi Takezaki (droite) qui s'occupe actuellement du marketing chez TMS Entertainment (filiale SEGA) mais était chez SEGA à l’époque et s'occupait de promouvoir la Saturn.

On y apprend que Monsieur Takezaki était à la base un vrai fan de SEGA déjà à l’époque (c’était la raison de son entrée dans l'entreprise), il possédait tous les jeux de la Mega Drive et était connu pour cela dans le milieu.
Monsieur Katố se souvient être directement allé chez lui pour y prendre des photos afin de rédiger des articles.
Monsieur Takezaki fournissait lui-même les toutes dernières infos à Famitsu chaque mercredi et récupérait par la même occasion l’édition fraîchement imprimée prévue pour être mise en vente le vendredi.

Concernant les débuts de la 32 bits, Hideki Okamura explique que le nom Saturn n’était que le nom de code du projet.
Lorsqu'il eut fallu choisir le nom commercial, malgré le fait d'avoir recueilli de nombreuses propositions, aucune n’était à la hauteur et ils ont finalement gardé le nom Saturn.

Lors de la présentation de la console, sa couleur était champagne gold, car Monsieur Okamura voulait une machine étincelante pour cette machine à la pointe de la technologie.
Mais afin de réduire les coûts, ils ont à leur grand regret dû se résigner à la changer. Ne pouvant pas dire aux médias qu'il s'agissait de faire baisser le coût de production, ils ont tout simplement dit que cette couleur (la finale) était le meilleur choix possible de leur point de vue en se basant sur leurs recherches dans les standards du monde entier.

Concernant la pub, ils voulaient faire des spots ayant un impact fort afin de marquer les esprits. C'est le cas de la pub pour Virtua Fighter 2 avec les 2 trains à visage humain, Hideki Okamura dit lui-même ne pas savoir pourquoi ils ont fait une telle pub.
Mais elle devait marquer les esprits et rester en tête. Et ils sont tous d'accord que c’était du SEGA tout craché !

Fin 1995, ils ont fait le forcing avec les 3 hits que sont Virtua Fighter 2, SEGA Rally et Virtua Cop, et pensaient qu’ils pouvaient gagner, mais ils ont fait face à une rupture de stock par la faute d'une production de processeur qui ne suivait pas.
Ils estiment avoir perdu 300 000 ventes potentielles sur 2 mois.

La Saturn blanche permettait de faire un peu baisser le coût de production afin de proposer une machine plus abordable en passant à 20 000 yens.

Ils ont évoqué l'affaire du Playstation Expo, lorsque WARP, avec Enemy Zero, a créé la surprise en annonçant que le jeu serait finalement sur Saturn et non pas sur Playstation.
Durant la vidéo de présentation du jeu, le logo Playstation s’était transformé en logo Saturn avec un effet de morphing créant une stupéfaction sans précédent. Ce fut semble-t-il un véritable choc dans le milieu.
Cela ayant eu lieu le premier jour du salon, le stand WARP s’était vu directement fermé. Pas loin de là, le soir même, une présentation concernant la Saturn avait été prévue pour y présenter Nights, Saturn Bomberman, et bien entendu Enemy Zero !

Messieurs Okamura et Takezaki quittent la scène pour laisser place à qui ? Segata Sanshiro !!!
Enfin revoilà la légende revenue de l'espace comme il le dit lui-même en plaisantant, plus en forme que jamais pour nous régaler pendant 30 minutes inoubliables.
Sa voix fait frémir la salle, son énergie communicative se propage en chacun de nous et sa proximité nous fait déborder d’émotion, mes larmes coulaient à flot dans une euphorie rarement atteinte, pas de doute, Segata Sanshiro n'est pas comme les autres, il est exceptionnel !

Hiroshi Fujioka, de son vrai nom, commence par nous parler du moment où on lui a fait la demande de devenir ce personnage.
Son interlocuteur lui a fait savoir que tout avait été pensé pour lui et uniquement lui, impossible de faire interpréter ce personnage par un autre. En regardant le projet, il a pu ressentir le sérieux du personnage l’imprégner en se disant que ça pouvait être bien et a donné son accord.

Il y a aussi une pause promo (dans la bonne humeur générale) pour présenter le café Fujioka Hiroshi. Chacun avec sa tasse durant quelques instants tout en en faisant des tonnes pour notre plus grand plaisir. Du coup j'en ai acheté :p

 

Vous connaissez la pub dans laquelle Segata porte une Saturn géante ? Vous pensiez tous quelle était en polystyrène ? Et bien détrompez-vous, elle était en bois et faisait 40 kilos ! Mais impossible de trouver un bon équilibre en la portant, ce qui donnait l’impression qu'elle en faisait 80 ! Sans oublier qu'il fallait courir pieds nus 50 mètres sur du gravier. Aujourd'hui ce genre de chose est impensable, mais Hiroshi Fujioka avait dit « ok je vais essayer » !
Pareil pour le contrôleur qu'il frappe, il était couvert de sang, il donnait des coups de poings à haute vitesse et il ne fut pas nécessaire d’accélérer la vitesse au montage. Sans un vrai pratiquant d'Arts Martiaux il n'aurait pas été possible de faire une telle prise.

 

Commentaire de Hiroshi Fujioka :
« Je me suis fait avoir ! Je ne pensais pas que c’était en bois ! (rire général). Je pensais que c’était en polystyrène, j'ai été trahi ! Et je n'avais plus d'autre choix que de le faire. J'ai tout donné pour le faire en une prise. Et il n'y avait pas que le poids, j'avais les cailloux qui s’enfonçaient sous mes pieds, mais si je m’arrêtais je devais recommencer, j’étais en sang.
Mon visage de douleur n'est pas joué, il est réel ! (rire)
C’était bien plus dur que je ne l’aurais imaginé, mais je ne pouvais rien dire, le staff était des plus sérieux. Idem pour le contrôleur, j'avais les mains écorchées, le pad était en sang ! »

Concernant la pub Bomberman et son explosion :
« Là aussi je me suis fait avoir (rire général) ! Il n'y avait qu'une prise. L'explosion était bien plus puissante que je ne l'aurais imaginé, j'ai pu la ressentir dans mon dos, mais ici aussi je n'avais pas d'autre choix que de le faire. Le staff semblait encore plus surpris que moi de l'explosion (rire). »

Pour finir, Takenobu Mitsuyoshi est venu sur scène et tous les 2, ils ont interprété la fameuse chanson Segata Sanshiro ! Parfait pour clôturer cette fête et ce compte rendu.

Et les dernières photos avant de rentrer à la maison:

Texte/Photos : VirtuaHunter
Relecture/correction : Shenron